À PARTIR DE 7 ANS
À VOIR EN FAMILLE
Conception et réalisation Mohamed El Khatib Avec Aaron, Amélie, Camille, Eloria, Ihsen, Imran, Maëlla, Malick, Solal, Swann (6 enfants en alternance)
Cheffe de projet Marie Desgranges
Dramaturge Vassia Chavaroche
Vidéo et montage Emmanuel Manzano
Scénographie et collaboration artistique Fred Hocké Collaboration artistique Amélie Bonnin, Dimitri Hatton
Son Arnaud Léger
Assistanat scénographie Alice Girardet
Pratique musicale Agnès Robert et Mathieu Picard
Photographie Yohanne Lamoulère
Régie de tournée-son Arnaud Léger ou Nicolas Hadot
Régie de tournée-lumière/vidéo Jonathan Douchet ou Madelaine Campa Psychologue associé Marc Vauconsant
Quand le Théâtre de la Ville a invité Mohamed El Khatib à écrire une pièce pour la jeunesse, il a tenté de jouer le jeu. Avant de constater qu’il serait désastreux dans ce rôle. Il s’est alors résolu à écrire à partir de (plutôt que pour) la jeunesse. En deux ans, il est ainsi parti à la rencontre d’une centaine d’enfants de huit ans de tous milieux. Et a pu observer qu’une très grande majorité d’entre eux avaient des parents séparés.
Celui que d’aucuns considéraient comme un spécialiste du deuil, depuis qu’il a mis la mort de sa mère sur un plateau (Finir en Beauté, présenté à Aubusson) s’attaque donc à l’amour (en le prenant par le biais de ce qui sonne sa fin). Et surtout, à travers la parole des premiers témoins de ces ruptures, les enfants, pourtant peu entendus sur la question. Comment ont-ils perçu l’événement ? Comment vivent-ils avec ? Quelles questions rêveraient- ils de poser à leurs parents ? Grâce à un processus de rencontre au long court, dégagé des principes et normes généralement établies par les adultes, Mohamed El Khatib a reçu des réponses bien éloignées du tableau clinique dressé par la littérature psychologique, judiciaire et sociologique. Avec une espièglerie certaine qui tient de la radicalité politique, l’artiste entend les faire porter sur scène par huit enfants, pour bousculer une fois de plus nos présupposés.