Écriture Chorégraphie Fanny Soriano Interprètes Pauline Barboux et Gaëlle Estève (rôle créé par Jeanne Ragu) Scénographie Oriane Bajard et Fanny Soriano Lumière Cyril Leclerc Musique Gregory Cosenza Costumes Sandrine Rozier Collaboration chorégraphique Mathilde Monfreux et Cendrine Gallezot Conception machinerie Arnaud Sauvage Régie générale Vincent Van Tilbeurgh Régie lumière et son Olivier Schwal et Grégory Cosenza
CRÉATION EN 2021 Dans le cadre de la 4ème Biennale internationale des arts du cirque
PRODUCTION Cie Libertivore
Production et diffusion Sarah Mégard et Nicolas Feniou Administration de production Elyane Buisson
COPRODUCTIONS Théâtres en Dracénie Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse – Draguignan / Pôle arts de la Scène – Friche de la Belle de Mai – Marseille / Centre culturel Houdremont – La Courneuve / Archaos – Pôle national cirque – Marseille / Théâtre de Châtillon / Le Cratère, Scène nationale d’Alès / La Verrerie – Pôle national Cirque Occitanie – Alès / Cirque Jules Verne, Pôle national Cirque et arts de la Rue Amiens / LE PÔLE – scène conventionnée d’intérêt national – La Saison Cirque Méditerranée / Coproduction L’Azimut – Antony/Châtenay-Malabry, Pôle National Cirque en Ile-de-France.
SOUTIENS Aide nationale à la création cirque de la DGCA / Aide à l’exploitation de la Région Sud / Aide au fonctionnement de la Ville de Marseille et du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône / Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis Fanny Soriano est artiste associée aux Théâtres en Dracénie Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse – Draguignan et à la Scène nationale d’Aubusson – Théâtre Jean Lurçat. La compagnie Libertivore est conventionnée par la DRAC PACA.
Remerciements Julie Bordenave, Hélène Hirsinger, Olivier Jambrich, Anne Morata, Bastien Pelenc, François Merchie, Matthias Tempette, Eric André
Cie Libertivore
Deux planètes entre Ciel et Terre. Deux parachutes qui vivent, gonflent, respirent. Des fils et des cordes les relient. Un univers lunaire et poétique baigné de douceur.
Plongées dans ce huis clos, deux femmes explorent la palette de la relation duale, tour à tour alliées, ennemies, sœurs ou étrangères. C’est de la rencontre qu’il est question ici. On s’attire, on se repousse. On s’observe, on se flaire. On s’agace, on s’apprivoise. On s’affronte, on s’unit. On s’étonne de cet autre, qui est un peu nous. On dialogue, sans mot dire. On s’accroche. On fraye en duo des chemins que l’on ne soupçonnait pas. Traversant toutes les nuances émotionnelles émaillant le partage contraint d’un territoire, elles transformeront l’espace, ou l’espace les transformera. Parfois dans la fusion, parfois dans l’empêchement, ces femmes se font l’écho de nos peurs et de nos attirances réciproques. L’Autre est vécu comme un mythe, ou à l’inverse comme une donnée naturelle, à appréhender avec paisible simplicité. Un paradoxe fascinant auquel nous sommes tous, en permanence, confrontés.
Éther est aussi un nom qui évoque dans la mythologie grecque la personnification de la partie la plus pure du ciel, ou en science physique, les substances subtiles qui permettent la transmission des effets entre les corps.
« Les mouvements verticaux composent une dimension assez mystique, une tentation à explorer ce qui se trouve en bas comme une aspiration à retourner vers un monde d’apesanteur. Les mouvements au sol se déploient en cercles, à bout de corde, en épuisant rapidement les possibilités de s’éloigner, concentrant le mouvement vers l’intérieur, dans un rapprochement inexorable des corps qui occupent le même périmètre.
On salue également l’élégance de la mise en lumière et de la mise en musique. Un travail très réussi est mené sur le contraste entre la toile rayonnant les lumières et couleurs qui la traversent, le corps des interprètes dessiné par des lumières rasantes, et le fond noir sur lequel ces éléments se détachent. Parfois, le contraste entre une interprète nimbée d’une lumière chaude et le noir absolu du fond de scène rappelle les peintures lumineuses exquises de Raphaëlle Boitel et Tristan Baudoin. La musique évolue lentement pour passer par toutes les couleurs possibles, une présence constante qui sait pourtant se faire extrêmement discrète. »
Toute la culture. Mathieu Dochtermann