Café Gloria - Scène nationale d'Aubusson

Délirium marionnettique

Conception Les Chevaliers d’Industrie Texte Antonin Dufeutrelle avec la complicité d’Estelle Delville et de Gabriel Allée Et quelques lignes dérobées à Oliver Sacks, Anton Tchekhov, Margueritte Duras, Brigitte Fontaine, Joseph Kessel Mise en scène Antonin Dufeutrelle

Dans le bistrot Natalie Royer, Ashille Constantin, Estelle Delville, Gabriel Allée
Création des créatures et des marionnettes Caroline Dubuisson
Hallucinations luminescentes Jérôme Léger
Hallucinations sonores En cours
Création du décor Estelle Delville, Jérôme Léger, Gabriel Allée, Antonin Dufeutrelle
Le feutre et la plume Léa Guérin et Jules Urban

Production +

Production Les Chevaliers d’Industrie
Les Chevaliers d’Industrie sont accompagné.e.s en production et en administration par l’équipe d’Instants Libres : Vincent Pavageau, Caroline Page et Pauline Michon.
Coproduction CDN de Normandie-Rouen, Scène Nationale d’Aubusson – Théâtre Jean Lurçat, Expression 7- CCM Jean Gagnant, L’Espace Jéliote – Centre National de la Marionnette, L’OARA
Soutiens Théâtre Halle Roublot, Creuse Sud-Ouest – Communautés de Communes Avec le soutien du Fond d’Insertion de l’École Supérieure de Théâtre de l’Union
Remerciements pour leur aide précieuse Alain Pinochet, Ronan Célestine, Shérone Rey, Laure Descamps, Chantal Tilman et Emmanuel Dupont avec leur ARtelier Taverne, Pauline Collin, Pierre Girard, Cie Magique-CirconstAntielle

Cie Les Chevaliers d'Industrie

Création

La scène est un bar. C’est le genre d’endroit où l’on s’arrête pour attendre le prochain train, voir les visages qu’on connaît, rire un grand coup ou se vider la tête, imbibé de tristesse… Dehors, l’orage qui gronde empêche Anna de sortir. Cet orage menaçant ouvre les portes du délire, car seule Anna l’entend. Il la condamne à rester à l’intérieur. Anna, une cinquantaine d’années, lutte contre l’alcoolisme et elle est en manque. D’ailleurs, elle est en manque de tout : de stabilité financière, professionnelle, sociale, familiale et amicale. Peu à peu, des tremblements, la fièvre et la sueur envahissent son corps et sèment le chaos dans son esprit. L’ouïe, la vue, l’odorat, tous ses sens sont détraqués.
Autour d’elle, le bistrot se transforme en un monde d’hallucinations d’où surgissent des personnages difformes, en perpétuelle mutation, qui semblent raviver son passé morcelé et donner vie à ses voix intérieures.
Dans Café Gloria, la magie est une chose rampante, prompte à déclencher les terreurs et les pertes de contrôle, et les marionnettes enclenchent un déluge d’incongruités et d’images déjantées, troublantes et effrayantes.
Pourtant, Anna n’est pas une victime impuissante de ses hallucinations. Elle s’efforce à observer et à dialoguer avec ces phénomènes et devient exploratrice de son délire. Dans cette atmosphère enfiévrée, le public tenu en haleine est plongé dans un torrent d’énigmes dans lequel Anna agit pour reconstruire et sauver son existence.