Mise en scène Fanny Soriano, aide à la performance : Noémie Deumié.

Avec Caroline Polle, Élisa Michel Auster, Karine Vincent, Lauranne Clarisse, Charline Maignan, Anne-Sophie Pellet

La circographe Fanny Soriano, associée au théâtre Jean Lurçat – Scène nationale d’Aubusson, a mené sur l’année 24/25 un atelier circo-dansé sur le thème du végétal, afin de proposer aux festivaliers des déambulations dans la ville. Les six femmes de cet atelier vous mèneront tout en finesse et en douceur là où vote cœur ne s’y attend pas !

Samedi 31 mai – 11h – place du marché – Durée 1h – Tout public – Gratuit

Rendez-vous au marché d’Aubusson pour une déambulation qui vous mènera sous le chapiteau du festival, où une performance sera donnée.

Dimanche 1^er juin – Tout public – Gratuit

11h –  salle de cinéma avant et après la projection du film de 11h.

12h20  – Colline du Chapitre – Durée 45 min.
À 12h20, Rendez-vous au cinéma à la sortie de la projection, puis déambulation jusqu’au départ de la performance, sur la colline du Chapitre.

Fanny Soriano, artiste circassienne associée depuis quatre ans au théâtre Jean Lurçat, porte avec sa compagnie Libertivore un nouveau projet depuis octobre : Environnement du sensible. Une équipe de dix femmes s’est constituée et se retrouve sur plusieurs week-ends de stages, animés par ses soins. Chacune y développe sa pratique du cirque et de la danse, avant de la présenter collectivement au public, lors d’une restitution appelée « Apparitions » dans le cadre du festival « Nature, climat, environnement » qui se déroulera fin mai à Aubusson.

Comment est venue l’idée de ce stage à l’année, Environnement du sensible ?
Fanny Soriano : Je travaille sur la place du corps dans notre relation au monde et j’ai donné un premier stage d’une heure trente. J’ai senti alors de la part des stagiaires un intérêt à entrer dans ce travail. Nous nous sommes dit « pourquoi pas une journée entière ? » et de fil en aiguille, un groupe s’est créé et les stagiaires ont eu plaisir à explorer des matières avec lesquelles je travaille (le bois, des feuilles de fougère, etc.). Il y a eu aussi une rencontre humaine super chouette ! Depuis octobre, nous nous voyons donc régulièrement au théâtre pour proposer ces « Apparitions » aux Creusois fin mai.
Que travaillez-vous lors de ces ateliers entre cirque et danse ?
FS : Nous effectuons un travail sur le paysage, le corps matière, un travail de cœur. Nous développons notre relation aux végétaux et à la matière brute ou avec des objets de la nature qui n’ont pas été transformés en leur redonnant de la visibilité. La question de fond est : comment trouver un équilibre entre la place de l’homme et la place d’autres vivants ?
Les « Apparitions » que nous proposerons sont des recherches faites dans l’année, des petites performances ici et là dans la ville, qui surgiront pour surprendre les habitants et les festivaliers. L’atelier est composé de dix femmes qui ne se connaissaient pas forcément avant octobre. Quand je ne suis pas en Creuse, elles se retrouvent en dehors des ateliers : ces envies de partage pour continuer la recherche stimulent ma curiosité et mon imagination et me donnent de l’énergie !