D’après une idée originale de Jean-François Carcelen Avec Antonio Placer (chant), Javier Rivera (chant flamenco et palmas), Juan-Antonio Suárez « Canito » (guitare) et Abel Harana (danse flamenco et palmas) Direction artistique Antonio Placer et Jean-François Carcelen Création lumière et scénographie David Perez Ingénieur son Thierry RONGET et Pascal CACOU
Production et coproduction Musiques Créatives du Sud-Alma Musiques – MC2 Scène Nationale de Grenoble
Chanteur, musicien, poète, compositeur et arrangeur, Antonio Placer est un troubadour dans le bon sens du terme. Il a la sincérité d’un Jacques Brel, la colère d’un Léo Ferré et la passion révolutionnaire d’un Jean Ferrat. Son chant est celui d’un tragédien. Son expérience musicale est riche : plus de 20 créations originales sur les scènes nationales et internationales dans plus de 30 pays. Son œuvre poétique est publiée dans plusieurs pays et écrite en quatre langues différentes.
Sorti en 2020, l’album Trovaores est l’histoire d’une rencontre, celle du flamenco, du jazz et de la chanson, au cœur des montagnes enneigées de Grenoble et de Grenade. Sur scène, ce sont deux voix puissantes, contrastées et complémentaires, celles d’Antonio Placer et de Javier Rivera, soutenues par la guitare de Juan-Antonio Suárez. Au fil des différentes pièces musicales, qui sont comme autant de ponts entre les Suds, on oscille entre le duende du flamenco le plus essentiel et les sonorités d’un jazz contemporain et lyrique, avec des détours par la Trova, style de chanson hispanique hérité du temps des troubadours. La virtuosité́ du guitariste, le timbre envoûtant des deux chanteurs et l’intensité́ du danseur Abel Harana, dont les moindres gestes sont habités par la musique de son âme, nous emportent progressivement, mais sûrement, dans une spirale où le chant, la danse et la musique fusionnent dans une symbiose exceptionnelle.
Entre respiration salvatrice et rythme incandescent, enraciné dans une histoire musicale faite de normes et de transgressions, Trovaores transporte le spectateur vers les profondeurs de l’âme, dont le chant devient l’épiphanie inouïe.